Les granulés de bois chauffent-ils autant que les énergies de chauffage traditionnelles comme le fioul ou le mazout ?

Le pouvoir calorifique des granulés de bois est de 4,7 à 5,3 kWh/kg (suivant la qualité du granulé). Cela signifie que 2kg de granulés équivalent en moyenne à 1 litre de mazout.

Les granulés de bois entraînent-ils un surcoût économique par rapport aux énergies de chauffage traditionnelles ?

Non, les granulés de bois sont plus économiques que les énergies traditionnelles. Le coût du granulé de bois reste d’ailleurs plus stable et plus bas que les autres énergies au cours des 15 dernières années. Cela tient notamment au fait que la matière première est locale, ce qui l’expose peu aux variations du marché mondial des énergies fossiles. pour aller plus loin : propellet.fr

Les granulés de bois peuvent-ils être considérés comme une énergie propre ?

Les granulés de bois permettent de réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre par rapport à la plupart des autres énergies de chauffage. Grâce à la composition du granulé et à des appareils à granulés modernes, la combustion du bois est très optimisée permettant de limiter les taux de poussières par rapport aux autres solutions de bois énergie existantes.

Qu’est qu’une forêt gérée durablement ?

On parle de forêt gérée durablement lorsque la récolte de bois ne dépasse pas la capacité de renouvellement des forêts et que la biodiversité est maintenue. Les certifications PEFC et FSC® garantissent la gestion durable des forêts dont provient le combustible. Le bois est une matière première renouvelable à 100% à travers la transformation des troncs pour obtenir du bois de construction ou du bois de mobilier. Les scieries produisent de la sciure et des copeaux, des déchets idéaux pour la fabrication de granulés de bois.

Existe-t’il des exploitations sylvicoles dédiées à la fabrication de granulés de bois ?

Il n’y a pas de coupes d’arbres dédiées à la fabrication du granulé de bois. Les granulés de bois sont uniquement fabriqués à partir de déchets de scierie (copeaux) ou de résidus d’exploitation sylvicole (arbres impropres à la construction en raison de petits diamètres, de maladies ou de défauts structurels).